Louis Vuitton dévoile ses malles sur-mesure destinées aux médailles et à la torche des Jeux olympiques de Paris, ajoutant une touche de luxe aux symboles sportifs emblématiques.
Après les médailles, les écrins. La marque Louis Vuitton, propriété de LVMH, partenaire des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, a présenté mercredi 27 mars ses malles dédiées aux médailles et à la torche, qui seront notamment visibles lors du parcours de la flamme et au Parc des champions, à côté de la tour Eiffel. Open d’Australie, Coupe du monde de rugby, Grand prix de Formule 1 de Monaco, Ballon d’or, trophée Larry O’Brien NBA… la marque Louis Vuitton n’en est pas à sa première malle sur-mesure conçue pour des trophées. Les deux malles seront « associées aux grands événements et temps forts de Paris 2024, comme lors du parcours de la flamme en France pour la malle torche et au Champions park pour la malle médailles », a déclaré LVMH à l’AFP.
Le « Champions park » ou Parc des champions, vaste espace gratuit et ouvert à tous installé dans les jardins du Trocadéro à Paris du 29 juillet au 10 août, a été conçu pour que les sportifs puissent fêter leurs médailles avec le grand public. La malle destinée aux médailles, avec sa célèbre toile marron monogrammée, s’ouvre en trois battants. À l’intérieur se trouvent 62 tiroirs en peuplier couverts de cuir noir pouvant accueillir chacun entre 8 et 9 médailles. « À Rio, on avait un coffret en bois d’Amazonie qui coulissait avec la médaille à l’intérieur. À Tokyo, un petit cylindre creux avec de la feutrine et la médaille se présentait à l’intérieur, mais ça, c’était les présentations individuelles », a déclaré à quelques journalistes l’escrimeur Enzo Lefort, double médaillé olympique et égérie Louis Vuitton, en visite dans les ateliers d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) où ont été réalisées les malles.
Les médailles individuelles des JO-2024 seront remises dans un écrin bleu, typique du joaillier Chaumet (qui a réalisé les médailles et appartient à LVMH), mais sans inscription de la marque. Quant à la flamme olympique, Louis Vuitton a créé une malle plus petite que celle des médailles. « On participe à l’événement. C’est gratifiant », estime Florian, artisan de 36 ans rencontré dans l’atelier Louis Vuitton à Asnières-sur-Seine. « C’est une fierté, ça n’arrive qu’une fois dans une vie », renchérit sa collègue Anouk, 28 ans. Pour rappel, la marque phare de LVMH a dépassé les 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022.