Après dix ans d’absence, la marque d’administration de biens immobiliers Foncia revient en télévision. Ce n’est pas tant qu’elle a des choses à dire, c’est surtout qu’elle a des choses à montrer. « Nous ne sommes pas là pour l’effet d’annonce, mais pour annoncer les faits », prévenait Frédéric Fougerat, le directeur communication et RSE de la marque, à ses agences en compétition. Elles étaient quatre, et c’est Gyro, du groupe Dentsu, qui a remporté la mise. Ces derniers mois, Foncia a opéré une transformation totale de son écosystème et s’est fortement digitalisée pour un domaine qui peut paraître poussiéreux. «L’objectif a été de remettre l’utilisateur au cœur, dans le secteur des syndic de copropriété, rempli de démarches administratives», détaille Nathaël Duboc, directeur général de Gyro. Finis les classeurs inclassables, les feuilles volantes et les échanges formels, tout est désormais dans une application. Assemblée générale en ligne, signature de bail à distance, accord sur devis, paiement général des charges, service de gestion des preuves... «L’idée, c’est un peu d’avoir son syndic dans sa poche», ajoute le DG, un atout dans un marché de contrainte – la fastidieuse gestion administrative. Si la marque existe aussi sur le marché des transactions immobilières (locations, ventes), c’est davantage sur la gestion des biens – et donc auprès des propriétaires – qu’elle souhaite se mettre en avant, laissant aux autres agences immobilières le soin de se disputer le premier créneau, traçant ainsi deux chemins d’acquisition de cibles. La première: les syndicats de copropriété. «Un tiers des copropriétaires ont envie de changer de syndic», argue Nathaël Duboc. Le second, les propriétaires bailleurs, toujours en quête d’une relation stable et sans risque avec leurs locataires.