S’il fallait une preuve que l’on s’est penché sur l’impact environnemental de l’avion chez Transavia France, il suffit d’entendre Cécile Nomdedeu, directrice marketing et communication, prononcer « flygskam ». Ce mot suédois décrivant la « honte de prendre l’avion », né en 2018 dans la foulée des grèves scolaires pour le climat initiées par Greta Thunberg, lui semble familier. Pour répondre à cet enjeu dans sa future campagne de communication, la compagnie a retenu l’agence Marcel courant janvier à l’issue d’une compétition lancée en juillet 2019 et menée par VTscan. Elle opposait les agences Australie, La Chose et Havas Paris Seven – la sortante, qui avait signé « The Green Billboard » en avril 2019. Le brief est clair. « Depuis un an, le secteur de l’aviation est confronté à un problème d’émergence de la conscience environnementale », pointe Cécile Nomdedeu. S’il va être difficile de réduire la consommation des avions à court terme - d’autant que Transavia prévoit 10 % de sièges en plus en 2020 et l’ouverture d’un nouveau pays à l’automne -Marcel a déjà trouvé un insight à exploiter, que nous explique Blandine Mercier, associée, en charge du compte : « Alors que certains acteurs tentent de faire de l’avion une commodité qu’on décide sur un coup de tête, en réalité il y a un vrai décalage. Les gens prennent l’avion en moyenne une fois par an et onze fois dans leur vie. » Sur un autre front, Transavia a mis fin au plastique à usage unique à bord en 2019.
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