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BeOp propose aux médias et aux marques d’engager la conversation avec les internautes via des modules dédiés. Une offre ouverte aux annonceurs en 2018.

Quel est votre joueur de l’équipe de France préféré ? Une question qui a de quoi susciter le débat. C’est en tout cas l’espoir de BeOp. Fondée en 2015, installée à Paris et Montpellier, cette start-up propose, pour les sites web, des modules conversationnels de nature à engager les internautes dans un dialogue avec un média ou, depuis l’année dernière, une marque.

« Nous voulions réinventer le modèle en repartant du contenu, explique Nicolas Sadki, cofondateur (ex-Teads). Google et Facebook dominent le marché et le modèle de la pub classique (TV, affichage transposé sur le web) n’est plus assez performant. » Lancée par des anciens de la publicité - parmi lesquels Louis Prunel son actuel dirigeant, venu d’AdVideum et de P comme Performance-, la société compte 20 personnes, a réalisé plus de 500 000 euros de chiffre d’affaires au second semestre l’année dernière et vise 2 millions d’euros en 2019.

Enrichir les CRM

Tout démarre donc, en 2015-2016, avec une offre orientée vers les médias. L’idée était alors de permettre au journaliste d’ajouter une question ou un quizz à la fin de son article, via un plugin complétant son outil de publication en ligne. Au fil du temps, l’outil évolue et une autre offre est proposée, consistant à permettre d’enrichir un CRM, par exemple avec des données issues de formulaires proposés lors de jeux-concours. Enfin, un nouveau tournant est pris en 2018, avec la mise à disposition de l’offre pour les annonceurs. Les contenus sont créés puis diffusés sur les pages des éditeurs. Avec, notamment, la promesse d’un cadre « transparent » en conformité avec une des principales exigences du moment.

En six mois, les retours obtenus sont jugés très satisfaisants, avec l’arrivée de 70 annonceurs séduits par la solution. Côté médias, la start-up revendique 90 clients en portefeuille (​Les Echos, Le Monde, Grazia, AutoPlus, Forbes…). « Nous voulons désormais consolider la France et aller attraper l’international notamment l’Europe du Sud », indique Nicolas Sadki. BeOp a levé 2,8 millions d’euros entre fin 2016 et début 2017 pour se développer.

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