Pourquoi ne pas cultiver le rire, envers et contre tout ? Même lorsque les réseaux sociaux et les médias nous immergent au cœur de la barbarie dont fait preuve le Hamas contre Israël et la réplique implacable de ce pays ?
Que faire, alors que les réseaux sociaux et les médias nous immergent depuis le 7 octobre au cœur de la barbarie dont fait preuve le Hamas contre Israël et la réplique implacable de ce pays ? Que faire, face aux images de Dominique Bernard qui, trois ans après Samuel Paty, est poignardé à mort parce qu’il incarne le savoir, la civilisation, et la République par un fanatique radicalisé ? Pleurer de désespoir ? De rage ? S’effondrer d’impuissance face à cette cruauté orchestrée pour nous épouvanter et nous anéantir ?
Et pourquoi ne pas cultiver le rire, envers et contre tout ? Parce que « Le rire désarme, ne l’oublions pas », insistait Pierre Dac. Parce que le rire soigne de l’horreur en créant une distance et une soupape salvatrices. Il est le bouclier qui offense tyrans et enragés. Et en cette rentrée, Philippe Caverivière excelle dans la matinale de RTL et dans Quelle Époque le samedi soir au côté de Léa Salamé sur France 2. Il a grandi pendant vingt ans dans l’ombre de Nicolas Canteloup dont il était l’une des plumes. Et le voilà nous faisant exploser de rire, acide, mordant, féroce et tendre. En ces temps si rudes, il est un baume, une respiration contre la barbarie.