L’engouement inédit autour de la Coupe du monde de rugby est une bonne nouvelle pour le secteur de l’événementiel, qui a déjà les yeux rivés sur les JO de Paris 2024.
L’engouement inédit autour de la Coupe du monde de rugby, qui se retrouve déjà dans les audiences TV avec plus de 15 millions de téléspectateurs pour France-Nouvelle Zélande et près de 12 millions devant France-Uruguay, se confirme également d’un point de vue événementiel. Ainsi, la fan zone de la place de la Concorde a été obligée de pousser les murs pour accueillir davantage de supporters du XV de France : elle peut désormais en recevoir 40 000 contre 15 000 au premier match. Et si la France va loin dans la compétition, la mobilisation devrait encore s’accroitre, d’autant que cette fête du rugby s’étire jusqu’au samedi 28 octobre.
Une bonne nouvelle pour le secteur de l’événementiel, même si ses acteurs ont surtout les yeux rivés sur les JO de Paris 2024. Les agences événementielles sont toutes dans les starting-blocks. D’autant que l’activité événementielle pour les entreprises est elle aussi bien repartie : « Le marché des petits séminaires est extrêmement dynamique, constate Frédéric Bedin, président du directoire d’Hopscotch (lire p.4). En raison du télétravail subi, l’objectif est de recréer ce sentiment d’appartenance, cette intelligence collective, dans des hôtels qui se réinventent d’ailleurs pour l’occasion. » Seule ombre au tableau, les difficultés de recrutements qui entrainent une surenchère salariale. Comme l’explique Muriel Blayac, nouvelle présidente de Lévénement et directrice générale de Lever de Rideau (lire son interview p.10) : « Une enquête réalisée auprès de nos membres a révélé qu’il manquait à peu près 15 % à 20 % des effectifs en agence. »