Alors que Pavel Dourov, le patron de Telegram a été mis en examen en France, la police sud-coréenne a annoncé lundi avoir ouvert une enquête contre son application, qu’elle accuse d' « encourager » la diffusion de contenus pornographiques truqués utilisant notamment l’image de mineurs. Ces "deepfake porn", sont générés avec l’intelligence artificielle dans lesquels des visages d’individus sont plaqués sur des photos ou dans des vidéos sexuelles. « Telegram n’a pas répondu à nos précédentes demandes d’informations sur des comptes (d’utilisateurs) lors d’enquêtes antérieures sur des crimes liées à Telegram », a déclaré le chef du bureau des investigations de la police nationale, Woo Jong-soo. L’application est donc accusée d’encourager ces crimes. La police a reçu 88 signalements au cours de la semaine dernière et identifié 24 suspects.

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