[Edito] L’IA va aussi avoir pour conséquence de revaloriser les authentiques apporteurs d’idées neuves, les créatifs originaux, les scénaristes disruptifs… Bref, tous ceux qui ne font pas que la copier.
Les communicants doivent-ils s’inquiéter de ChatGPT ? Quand on regarde le soin avec lequel ce logiciel est capable de rendre sa copie tout en imitant un accent à l’oral, on ne peut être qu’inquiet pour certains métiers. Quid par exemple du plan d’action en communication d’une marque quand le robot sera capable de scanner à la vitesse de l’éclair ce qui a été fait dans le passé, ce que font les concurrents et les tendances du moment tout en le reformulant dans un texte de synthèse ? Quid du SAV ou du marketing interactif à l’heure où le bot d’OpenAI s’est tellement entraîné à avoir un langage naturel qu’on jurerait qu’il s’agit d’une réponse humaine ? Même les journalistes ont des soucis à se faire s’ils doivent rivaliser avec une IA en mesure de produire ce qui fait l’objet des plus grosses requêtes et de sortir des inepties avec l’apparence de la vérité. Buzzfeed va fournir pour Facebook et Instagram des contenus utilisant OpenAI pour « créer, animer et personnaliser le contenu » quand l’humain ne sera plus qu’une source d’inspiration. Pas d’autre rôle ? Si. Car l’IA va aussi avoir pour conséquence de revaloriser les authentiques apporteurs d’idées neuves, les créatifs originaux, les scénaristes disruptifs… Bref tous ceux qui ne font pas que la copier. On dira peut-être demain d’une présentation « ça fait un peu ChatGPT ». Et ce ne sera pas un compliment !