Communication
Publicis a annoncé hier ses résultats financiers. Dans un contexte jugé « difficile » par son PDG Arthur Sadoun, le groupe de communication a montré comment il sortait son épingle du jeu.

Ce ne sont pas les meilleurs résultats de son histoire, mais ils rassurent tout le monde. Alors que le monde de la communication est en plein changement, le premier exercice des résultats annuels pour Arthur Sadoun, a été réussi. « Dans un contexte général difficile et alors que le Groupe est en pleine transformation, la qualité des résultats de Publicis Groupe démontre sa robustesse et sa capacité à s’adapter aux changements profonds de notre industrie. Le Groupe est plus fort qu’il y a un an » a annoncé en préambule le successeur de Maurice Levy.

Si le revenu est la marge opérationnelle sont en légère baisse par rapport à 2016 (-0,4% et -0,7%) le groupe a rassuré sur sa croissance organique, à +0,8%. Le quatrième trimestre, notamment, a été très bon, avec une croissance organique de +2,2% et de +2,7% à taux de change constant. Des effets de change, qui malheureusement, ont un fort impact sur les chiffres, puisque la croissance publiée du quatrième trimestre, tombe à -3,1%.

La France en croissance

D’un point de vue des répartitions géographiques, l’Europe affiche une quasi-stabilité à - 0,1 %. Mais hors impact des acquisitions et des taux de change, la croissance organique est de + 1,3 %. Le Groupe a tenu a salué le « très bon dynamisme » du Royaume-Uni et de l’Italie – respectivement + 5,5 % et + 4,0 %. L’activité de la France est, elle, en croissance de 1,1 %.

En revanche, le point négatif vient de l’Allemagne, en recul de 6,9 %, mais « en raison d’une base de comparaison particulièrement défavorable et d’un environnement publicitaire difficile », a précisé Publicis.

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