Comme Orange, SFR a revu ses investissements publicitaires à la baisse en 2011 (–13,8%), avec 305,3 millions d'euros investis. Et ce alors que l'opérateur télécoms a été amené à communiquer lors de la hausse de la TVA le 1er janvier 2011 ou pour anticiper l'arrivée de Free Mobile. La télévision est devenue son support principal, avec 92,4 millions d'euros d'investissements publicitaires (+3,19%), suivi par la publicité extérieure (64,3 millions d'euros, +75%) et Internet (62 millions d'euros, +9,83%). En revanche, la presse s'écroule, à 47,1 millions d'euros (–60,1%) tandis que la radio chute également, à 39,7 millions d'euros (–15,64%). Pas de campagnes en cinéma pour 2011, où SFR avait investi 6,52 millions d'euros en 2010.
«On a choisi cette année-là la télévision pour socle, car elle permet de raconter une histoire, ce qui était adapté à notre “storytelling” de marque et à notre nouveau slogan “Carrément vous”. Nous avons également privilégié l'affichage, les gros dispositifs événementiels, en gares, bâches extérieures, etc.», résume Anne Philippot, directrice publicité, Media et Brand Management chez SFR, qui travaille avec l'agence Leg. Parallèlement, l'opérateur s'est fortement désinvesti de la presse, malgré des opérations événementielles au printemps 2011, comme le tirage d'un numéro du quotidien gratuit Direct matin en format carré ou des insertions publicitaires particulières dans Le Nouvel Observateur et Grazia. Pour 2012, télévision et affichage resteront les socles de communication de la marque.