agences

Le marché de l'e-reputation est en plein essor avec un nombre croissant d'acteurs proposant leurs services. A côté des éditeurs de solutions permettant de surveiller la Toile (Digimind, Dow Jones DJ Insight, Nielsen Buzz Metrics…), les agences de relations publiques et de corporate (Hopscotch, Edelman, Burson-Marsteller, Ogilvy PR ou encore Wellcom) se sont, depuis longtemps, emparées du sujet: ce sont les grandes spécialistes des «conversations» engagées avec des individus ou publics restreints, tels les journalistes, associations, élus et autres blogueurs. «C'est un peu le Far West», concède François Guillot, directeur d'I&E.

Aujourd'hui, le marché comprend aussi bien des spécialistes en e-reputation, comme Human to Human, Spintank, Linkfluence ou encore Les yeux du Net, que des agences interactives (Vanksen, Heaven, Publicis Modem…).

Côté annonceurs, l'avènement des médias sociaux pose, en interne, des problèmes importants d'organisation et de luttes de pouvoir, les différents services de l'entreprise souhaitant prendre la main sur un sujet tendance et porteur. Ses champs d'interventions (RP, marketing, service clients, informatique, juridique) en font par essence un sujet transversal. Il sera confié à un «head social media» ou à un «community manager» pouvant accéder rapidement à la direction générale de l'entreprise pour répondre, au plus vite, à un problème décelé sur la Toile.

Les agences tiennent, quoiqu'il en soit, à ce qu'il soit intégré à l'entreprise. Par souci de réactivité, d'efficacité et de transparence, mais aussi pour éviter que l'entreprise ne soit taxée de manipulatrice en faisant appel à une agence. Publicité et marketing n'ont pas toujours bonne réputation sur la Toile…

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.