Jeunes créatifs
Dernier team présenté cette semaine: Julia Deshayes et Léna Monceau, deux super-nanas passionnées d'art et de graphisme.

Julia Deshayes (28 ans), directrice artistique, et Léna Monceau (29 ans), conceptrice-rédactrice, se sont rencontrées à l’Ecole Estienne il y a sept ans. L’une a poursuivi ses études en multimédia, l'autre en sémiologie. Par la suite, Julia Deshayes a rejoint CLM BBDO, où elle a passé deux ans, tandis que Léna Monceau était chez Publicis Conseil, où elle est restée cinq ans en tant que directrice artistique. C’est à l'agence Fred & Farid qu’elles se rejoignent en 2015, avant de passer chez TBWA Paris en septembre 2016.

Pour autant, leurs inspirations ne se trouvent pas dans la publicité. «Se nourrir de la pub pour faire de la pub mène droit dans le mur», assène Léna Monceau. «On préfère la photographie, le graphisme, l’art… Récemment, nous avons découvert le travail de Miranda July, notamment son court-métrage Somebody avec son appli mobile, ça rend l'œuvre totale, c'est très fort. Sinon, nous ne ratons pas un épisode de l'émission Blow-up sur Arte.»

Côté publicité, elles ont été impressionnées par les campagnes «Epic Split» de Volvo et «McWooper» de Burger King. «C’est une grosse campagne RP, très simple, maligne et assez humaine finalement. Travaillant chez TBWA pour McDonald's, c’est le genre de campagne qu’on adorerait sortir.» Si elles aiment travailler pour l’enseigne de restauration rapide, Ikea est une marque qui les intéresserait. «Ils travaillent sur le quotidien avec beaucoup de tendresse.»

 

Pulco. «C’est moi qui l’ai pas faite». «Le but était de faire découvrir la citronnade parce que les consommateurs avaient du mal à la déguster, ils l’associaient au concentré Pulco et ne pensaient pas qu’elle était prête à boire. Il fallait donc trouver un moyen marrant de faire la pédagogie du projet et nous avons centré la création sur la plateforme de la marque autour de la paresse. Nous avons créé un dialogue absurde en détaillant la recette et en détournant la façon usuelle de dire “c’est moi qui l’ai fait!”.»

Equidia. «Cheval qui tweete». «Equidia voulait une opération pour communiquer sur la diffusion d es Jeux olympiques d’hippisme sur leur chaîne. C’est compliqué parce que les JO se concentrent sur les grands sports. Il nous fallait un moyen de discussion au moment de la cérémonie d’ouverture. Nous avons donc fait dresser quatre chevaux et créé un clavier géant pour faire un live tweet pendant la soirée, et que ce soit vraiment le cheval qui tweete. Vu que l’événement était sur Periscope, nous avons aussi dû penser au décor pour que ce soit spectaculaire.»

Burns and Smiles. «Halloween». «Burns and Smiles cherche à réinsérer les grands brûlés dans la société. Ils ne sont pas reconnus comme des êtres humains, mais plutôt comme des bêtes curieuses, ce qui les pousse à se mettre en retrait, ils ne supportent pas leur image. Nous avons voulu mettre de la bonne humeur dans le drame et il s’est trouvé qu’on était proche d’Halloween. C’est le moment où ces personnes vivent comme tout le monde, sans rejet. Alors, nous avons suivi un faux brûlé pour faire un film entre fiction et documentaire.»

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