Bien connue des consommateurs, la marque de cosmétiques Nivea est incontournable dès lors que les beaux jours pointent le bout de leur nez. La marque développe en effet toute une gamme de produits visant à vous protéger des dangers du soleil: crème d’hydratation, préparation au bronzage et bien sûr la traditionnelle crème solaire.
L’an dernier, Nivea avait fait un premier coup d’éclat en élargissant la promesse de valeur de ses produits à l’aide d’un objet connecté. A la plage, le soleil n’est pas le seul danger: les parents ont aussi peur de perdre leur enfant. Nivea a apporté une solution en distribuant gratuitement un bracelet connecté dans les pages des magazines. Associé à l’application mobile de la marque, le bracelet permettait aux parents d’être alerté si leur enfant s’éloignait trop d’eux. Utile et particulièrement intelligente, cette opération marquait l’entrée des objets connectés comme outil publicitaire.
Fort de ce succès, la marque renouvelle cette année l’expérience avec un second objet connecté qui est cette fois-ci directement distribué dans les points de vente et associé aux produits Nivea. L’idée est de sensibiliser les enfants au danger que représente une exposition prolongée et sans protection d’un corps aux rayons ultra-violet. Nivea a donc développé une «poupée» connectée qui réagit à l’exposition comme le ferait la peau d’un enfant.
Le corps et les joues de la Nivea Doll - c'est son nom - deviennent rouge écarlate s'ils sont exposés au soleil sans protection pendant une vingtaine de minutes ou plus. Pour y remédier, et permettre à la poupée de retrouver son état normal, les enfants sont incités à appliquer de la vraie crème solaire à leur poupée… Les enfants s’identifiant facilement à leur poupée, il y a fort à parier qu’il sera plus simple pour les parents de couvrir leur progéniture de crème solaire!
Cette opération est brillante. Nivea nous démontre une nouvelle fois comment un objet connecté peut servir le discours et la promesse d’une marque. Et je ne vous parle même pas des retombées presse - cette chronique en est un parfait exemple!