Au cinéma, il y a eu Contagion de Steven Soderbergh (2011), un thriller grippal très visionné en ce moment ; au rayon polars, Pandemia de Franck Thilliez (2015) ; et dans les séries, Pandémie (Pandemic), la création de Netflix en six épisodes sur les épidémies, dévoilée fin janvier dernier… Certaines de ces productions ont des similitudes troublantes avec le Covid-19 : ainsi, dans le film de Soderbergh, la contagion démarre à Hong Kong où une chauve-souris transmet le virus à un porc puis à une patiente zéro, femme d'affaires. Cette infection respiratoire mortelle se propage à la planète entière…
Si les hommes avaient imaginé le scénario d’une pandémie, la réalité est encore plus complexe. Les ingrédients sur lesquels reposent tout bon polar sont bien au rendez-vous : la paranoïa et la dimension « menace invisible ». Sans oublier l’expansion à grande vitesse de la maladie. Mais en plus, le Covid-19 s’instille jour après jour dans notre quotidien économique : reports en cascade d’événements, annulations de campagnes de publicité, entreprises à l’arrêt total… Et puis ce virus version 2020 a mis à genoux deux pays (la Chine, l’Italie…) et des régions entières, a fait plonger les bourses mondiales. Il est en train de gripper l’économie mondiale et de nous mener tout droit vers la récession… Mais un sursaut est possible, à condition que les dirigeants mondiaux s’attaquent aussi aux conséquences économiques du coronavirus. Ils peuvent encore écrire un autre scénario.
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