Le groupe PPR avance avec ambition et détermination dans la voie du développement durable. Et aussi à grands coups de déclarations. En 2009, il finançait le film écolo de Yann Arthus-Bertrand Home. Une belle action de mécénat et de… «greenwashing». Il crée aujourd'hui PPR Home.
Cette nouvelle initiative semble plus tangible, avec notamment un budget annuel de 10 millions d'euros. Son objectif: «Atténuer l'empreinte écologique du groupe» tout en «améliorant le bien-être des populations dans ses sphères d'activité». Elle est placée sous le signe de l'innovation et de la créativité. Le groupe souhaite ainsi «remettre en cause les approches conventionnelles de ses produits et de ses activités, ouvrir la voie à des modes de consommation plus durables, définir de nouveaux standards pour le secteur du luxe».
Méthodologie d'écoconception
PPR Home mise notamment sur «Cradle-to-Cradle», une méthodologie d'écoconception consistant à mettre au point des produits recyclables à l'infini, conçus à partir de matériaux non toxiques qui retournent soit à la nature, soit à l'industrie pour donner naissance à de nouveaux produits.
Puma, l'une de ses marques, annonce également la mise en place du premier «compte de résultat financier et environnemental» mesurant et évaluant comptablement l'empreinte écologique de la marque. Autant d'engagements prometteurs dont on attend avec impatience les premières applications.