RÉSEAUX SOCIAUX

Un collectif de sept familles françaises, regroupées sous le nom Algos Victima,  accuse TikTok d'exposer les enfants à des vidéos poussées par ses algorithmes faisant la promotion du suicide, de l'automutilation - scarification - ou de troubles alimentaires. Selon Franceinfo, leur avocate, Laure Boutron-Marmion, a assigné le réseau social chinois devant la justice le 4 novembre. Ce n'est pas la première fois que TikTok est accusé d'aggraver la santé mentale de ses jeunes utilisateurs. Amnesty International l'avait ainsi dénoncé. Mais, selon Algos Victima, c'est la première fois en Europe qu'un collectif de victimes se constitue pour poursuivre le réseau social en justice. Sur les 7 adolescentes, 2 ont mis fin à leurs jours, quatre ont tenté de le faire et la dernière a souffert d'anorexie.

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