Avec la dissolution de l'Assemblée nationale, prononcée le 9 juin, la question du financement des entreprises publiques est de nouveau posée, dans l'urgence. De même que le projet de fusion porté par Rachida Dati est rendu caduc par l'interruption de l'examen des textes parlementaires, la proposition de loi portée par Quentin Bataillon (Ren) et Jean-Jacques Gaultier (LR) est abandonnée. Or, elle devait assurer un financement pérenne à l'audiovisuel public en permettant un prélèvement sur recettes, comme il existe pour les collectivités territoriales, ce qui passait par le vote d'une loi organique à la rentrée. A défaut de ce mécanisme, censé remplacer la part de TVA qui arrive à son terme à la fin de l'année, les finances des médias publics seront dépendantes du budget de l'Etat.

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