Des groupes d'influence russes et chinois ont utilisé les programmes d'OpenAI pour tenter de manipuler l'opinion d'autres pays, a indiqué jeudi le créateur de ChatGPT, affirmant avoir pris des mesures pour en limiter la portée. Le groupe a indiqué avoir identifié cinq opérations de ce type, qui ont cherché à peser sur les conversations en ligne et à « influencer des scrutins sans dévoiler l'identité ou les intentions des acteurs » à l'origine de ces campagnes, selon un message publié jeudi sur son site. OpenAI mentionne l'exemple d'un groupe russe qui s'est servi de ses modèles de langage, des logiciels gavés de données pour pouvoir répondre à des questions en langage courant, afin de créer des messages à caractère politique, rédigés en russe et en anglais, postés sur le réseau social Telegram.