Roch-Olivier Maistre, le président de l'Arcom, s'attend à ce que le Conseil d'Etat rende, mardi 13 février, une décision reprenant les conclusions du rapporteur public après la plainte de Reporters sans frontières visant le régulateur et son refus de prendre en compte les éditorialistes, journalistes, experts et débatteurs dans le décompte du pluralisme. Le Conseil d'Etat risque donc d'obliger l'Arcom à mettre en demeure CNews de se conformer à ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information. Selon le rapporteur, le fait que le régulateur déduise qu'il n'y a pas eu de manquement au simple motif que la plainte ne faisait pas ressortir de déséquilibre du temps de parole des personnalités politiques « méconnaît » les articles 3-1 et 13 de la loi sur l'audiovisuel de 1986.