Les Sociétés des journalistes (SDJ) de Paris Match et du Journal du Dimanche (JDD) se sont « sabordées », ce qui laisse ces titres « sans contre-pouvoir en interne » face au contrôle du milliardaire Vincent Bolloré, a appris l'AFP vendredi. La SDJ du JDD a voté sa dissolution mardi, et celle de Paris Match a disparu le même jour, aucun candidat ne s'étant fait connaître après la démission des membres de son bureau, a indiqué cette source à l'AFP, confirmant une information du site Les Jours. Le propriétaire de ces journaux, le groupe Lagardère, qui possède aussi Europe 1, est depuis novembre sous le plein contrôle de Vivendi, géant des médias contrôlé par la famille de Vincent Bolloré, aux opinions réputées ultra-conservatrices.