Cette télé-réalité diffusée exclusivement sur internet démarre ce jeudi 1er février avec l’ambition affichée d’opérer un «retour aux sources» du genre, mélangé à quelques innovations.
Une dizaine de célibataires dans une maison, filmés 20 heures sur 24 par 44 caméras et un participant éliminé chaque semaine : sur le papier, « We are Open » ne se distingue pas de ce qu’était « Loft Story » au début des années 2000. Mais, première nouveauté, ce programme est seulement diffusé en ligne sur une nouvelle application, OHO, en direct de 16 heures à minuit et en replay. Des spectateurs pourront aussi intégrer le jeu, en étant choisis par les participants qui pourront les sélectionner en « swipant », comme sur une application de rencontres.
« Vous pouvez passer de l’autre côté en un clic », a expliqué Angela Lorente, figure de la téléréalité et « marraine » du programme, lors d’une présentation mi-janvier. Celle qui a produit « Loft Story » ou « L’île de la tentation » promet un retour à la « vraie télé-réalité ». « Rien n’est écrit », abonde la productrice, Noémie Barbot. Selon elles, le casting se veut « inclusif », afin d’être un « reflet de la génération Z ».
Les éventuelles images de sexe en direct seront cryptées, comme un clin d’œil au Canal + d’autrefois, et l’application n’est autorisée qu’aux plus de 17 ans. Autre changement : les participants ne sont pas enfermés. Le matin, avant le direct, ils pourront sortir, la maison se trouvant dans un quartier résidentiel de Paris. D’ailleurs, une des candidates, athlète qui participera aux Jeux paralympiques et dont le nom n’a pas été dévoilé, sortira s’entraîner. « We are Open » proposera par ailleurs une libre antenne hebdomadaire. Les spectateurs pourront alors poser leurs questions. Une cinquantaine de personnes travaillent sur le projet, qui représente « un investissement d’un peu plus de 3 millions d’euros », selon Ronan de Fressenel, le directeur général de OHO.