Comme en télévision, l’ouverture de la Coupe du monde de rugby le 8 septembre a emballé les compteurs sur les plateformes sociales, selon une étude publiée par Onclusive/Digimind.
15,4 millions. C’est le nombre de téléspectateurs qui se sont réunis devant leurs écrans pour le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby France 2023 le 8 septembre, selon Médiamétrie. Le match France-Nouvelle-Zélande permet ainsi à TF1 d'enregistrer sa meilleure audience de l’année 2023 à date.
Mais l’engouement suscité par ce match d'ouverture ne s’arrête pas aux postes de télévision. Il a été bien suivi sur l’ensemble des médias sociaux, où la compétition y prend une place de plus en plus forte. Selon une étude publiée par Onclusive/Digimind, la Coupe du monde de rugby a généré durant les trois premiers jours de la compétition 593 400 messages en français. Ce chiffre dépasse largement celui d’événements comme le Tour de France 2023 ou Roland Garros, et se rapproche du volume de messages publiés à l’occasion de la dernière Coupe du monde de football au Qatar, qui a elle duré 29 jours.
Sur les réseaux sociaux, le match d’ouverture a généré 101 240 mentions le 8 septembre, entre 21 heures et 10 heures le lendemain. Pour l'heure, la rencontre reste de très loin la plus commentée sur les médias sociaux.
Le fil du match a beaucoup joué sur les mentions et les interactions générées sur les réseaux sociaux avec un net emballement sur la deuxième période, avec les essais du XV de France. Parmi les joueurs les plus mentionnés en français lors du match France-Nouvelle Zélande, Damian Penaud, Thomas Ramos et Antoine Dupont.
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Les internautes ont aussi salué l’efficacité de Matthieu Jalibert en 2e mi-temps, associé à Damian Penaud. Même chose pour Grégory Alldritt, sacré meilleur joueur du match avec 15 plaquages réussis.
À noter que la presse est également fortement mobilisée derrière le XV de France. Depuis le lancement du Mondial, Onclusive/Digimind comptabilise plus de 11 000 retombées médias. Une couverture portée par les médias régionaux (55% du volume, avec plus de 6 000 articles). La presse locale et régionale, habituée à couvrir les rencontres sur le terrain et à parler des joueurs locaux, qu’ils évoluent en 3e division, pro D2 ou Top 14, a davantage mentionné la Coupe du monde sur le web et les réseaux sociaux que la presse nationale et spécialisée.