Le groupe propose sept nouvelles radios digitales qui seront suivies par une dizaine d’autres à la rentrée. Explications de Ghislain Thomas, directeur d’antenne de RTL et directeur de la stratégie digitale des radios du groupe M6.
C’est la Fête de la musique pour le groupe RTL qui lance sept nouvelles radios digitales. Soit RTL 100 % 80, Le Grand Studio RTL, RTL2 Légendes du Rock, RTL2 Made In France, RTL2 Pop Rock Party, Fun Radio Nouveautés et Fun Radio Summer. « Cela nous permet d’atteindre 21 radios digitales disponibles sur notre site et notre appli, sachant que cette dernière représente 95 % du trafic qui, au global, a augmenté de 20 % en mai 2023 versus mai 2022 », détaille Ghislain Thomas, directeur de la stratégie digitale du groupe qui compte donc 2 millions de visites par mois sur son site et application.
Une progression qui s’explique par une meilleure promotion de son offre sur l’antenne des radios et une meilleure mise en avant de l’interface de l’application. Par ailleurs, comme les fréquences du groupe RTL ne couvrent pas tout le territoire, en dépit de l’avancée du DAB+, ces offres vont permettre de suivre ces radios en mobilité notamment l’été.
Chaque radio s’est déclinée selon le territoire éditorial de la marque mère. « Chaque directeur d’antenne a choisi en fonction de ce qu’il pensait être les attentes de ses auditeurs. Et contrairement à ce que proposent les plateformes, ces radios digitales autrefois appelées webradio sont programmées par des humains qui connaissent les attentes de nos publics. Cela permet d’avoir des radios personnalisées qui bénéficient du savoir-faire de nos programmateurs, soit deux personnes pour nos antennes musicales et deux personnes pour RTL », précise Ghislain Thomas. La personnalisation de la page d’accueil de l’appli permet de mettre en favori ses radios préférées et d’avoir des écoutes dédiées selon les moments, de l’apéro au dîner entre amis. Mais on pourra dès septembre passer d’une antenne à l’autre et voir s’inscrire le nom du titre à l’écoute, puis continuer son zapping ou écouter des podcasts.
Le succès grandissant de ces webradios s’explique aussi par deux éléments importants. D’abord, la présence limitée de la pression publicitaire. « Il y a en moyenne deux à trois spots par heure, soit une minute trente de pub. Beaucoup moins que sur les plateformes en version gratuite comme Spotify, Deezer ou YouTube », détaille Ghislain Thomas. Ensuite, ces radios n’enferment pas l’auditeur dans un univers qui restreint le tropisme pour un artiste à cet artiste seulement.
Le 21 juin, les auditeurs seront appelés à voter sur les réseaux sociaux et le site de RTL pour choisir au sein d’une liste large mais réaliste pour les radios digitales qu’ils veulent voir créées à la rentrée. Dès septembre, le bouquet d’offre s’étoffera avec une dizaine de propositions supplémentaires et s’affinera pour proposer des radios digitales de niche. « L’énorme succès de notre radio digitale de Noël, en ligne à partir du 20 décembre, nous inspire. Notre objectif est de développer notre audience et que les gens restent le plus longtemps possible dans l’univers de nos marques », conclut Ghislain Thomas.