GAFA

Entendu par les sénateurs le mercredi 10 novembre, l’ex-employée de Facebook, Frances Haugen, qui a fait fuiter de nombreux documents et discussions dans les médias américains a plaidé pour des réseaux sociaux «à échelle humaine» et débarrassés des mécanismes «d'hyperamplification» qui alimentent la désinformation et la propagation de contenus haineux. La lanceuse d’alerte était entendue par les membres de la commission des Lois et de la commission des Affaires économiques. Selon elle, le problème est constitué par les grands groupes sur Facebook, qui peuvent compter des millions de membres. Le réseau pousse délibérément les utilisateurs à rejoindre ces grands groupes, parce qu'ils permettent un renouvellement infini des contenus, pour que l'utilisateur ait l'attention rivée à son fil d'actualité. Mais malheureusement, ils favorisent les contenus les «plus extrêmes» qui sont ensuite poussés vers des millions de personnes, a-t-elle regretté. Plus tôt en novembre, Frances Haugen s’était exprimée au Web Summit de Lisbonne et au Parlement européen, estimant que le projet de loi sur la régulation du web allait dans le bon de sens. Idem devant le Sénat, elle a plaidé pour que Facebook soit contraint de rendre publiques les données qu'il détient sur l'utilisation de son service.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.