Rétrospective
François Kermoal, Olivier Mongeau, Laurent Neumann... Tous sont passés, pour quelques années ou plusieurs décennies, par la rédaction de Stratégies. À l'occasion de nos 50 ans, ils se souviennent.

François Kermoal, directeur de la rédaction de Stratégies de 1996 à 2010 : «Mon meilleur souvenir de Stratégies ? Le jour où j’en suis parti ! Je sais, dit comme cela, c’est très désagréable et un tantinet provoquant, mais c’est l’un des jours dont je me souviens le plus. C’était en mars 2010, après 14 ans, plus de 600 numéros au compteur - tous bouclés avec passion, et l’envie irrésistible de passer à autre chose, de tourner la page, selon l’expression consacrée.» Lire la suite ici.

Olivier Mongeau, rédacteur en chef de Stratégies de 2004 à 2015 : «Stratégies a été, est et, j’en suis sûr, sera un journal de journalistes. C’est-à-dire une entreprise animée par un collectif de femmes et d’hommes passionnés, ayant une haute idée de leur métier et obéissant à un corpus de règles déontologiques. Cette exigence est un combat. Certaines batailles sont difficiles, parfois perdues. D’autres sont des victoires et ces victoires font du bien. L’un de mes souvenirs les plus marquants à Stratégies s’y rapporte.» Lire la suite ici.

Alain Delcayre, journaliste à Stratégies de 1990 à 1998, chef de service de 2003 à 2012 et rédacteur en chef adjoint de 2012 à 2017 : «Au tournant des années 1990, 15bis rue Ernest Renan à Issy-les-Moulineaux, le magazine Stratégies débitait déjà les feuillets au kilomètre.» Lire la suite ici.

Vincent-Xavier Morvan, rédacteur en chef adjoint de Stratégies de 1999 à 2003 : «Je suis resté une dizaine d’années à la rédaction de Stratégies. Et des directeurs de la rédaction, j’en ai vu passer quelques-uns… Mais celui qui m’a le plus marqué m’a laissé un souvenir impérissable : ses convocations dans son bureau quand il avait reçu le papier que vous vous étiez acharné à fignoler depuis le matin, sûr de votre coup. Tout y était, c’est du moins ce que vous pensiez, car c’était sans compter sur le chef en question, François Kermoal, pour ne pas le nommer.» Lire la suite ici.

Bruno Fraioli, journaliste à Stratégies de 1998 à 2017 : «Pour ses supporters, le Barça est plus qu’un club («Mes que un club»). Stratégies, c’est un peu pareil pour moi : plus qu’un magazine. Lecture indispensable d’étudiant en Brevet de Technicien Supérieur en publicité, je stockais les numéros dans la chambre familiale. Plus tard, lors de mes premiers jobs, Stratégies m’accompagnait encore. Et encore plus tard, c’est Stratégies qui m’offrit ma première carte de presse.» Lire la suite ici. 

Gaël Olivier-Lacamp, 25 ans à la rédaction de Stratégies, notamment comme secrétaire générale de la rédaction : «En vrac et dans le désordre : Grands Prix de la Publicité organisés à Longchamp où le tout Paris publicitaire se pressait : 8 000 invités déambulaient dans une orgie d’alcool jusqu’au petit matin. Le fil AFP crépitait face au canapé qui trônait dans une rédaction enfumée. Un correcteur écrivait les papiers d’une journaliste qui a fait une belle carrière par la suite.» Lire la suite ici.

Laurent Neumann, chef de rubrique entreprise à Stratégies de 1986 à 1990 : «C’est une époque que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître... Au mitan des années 80, une génération de jeunes reporters faisait ses classes à Stratégies, sous la houlette d’un patron visionnaire, Henri Nijdam, et d’un grand directeur de la rédaction, Elie Vannier. Ces jeunes talents allaient tous devenir des journalistes de renom : Nathalie Saint-Cricq, Philippe Larroque, Renaud Revel, Perrine Cherchève, Cristina Alonso…» Lire la suite ici.

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