Twitter a fait appel d'une décision de la justice française lui ordonnant de communiquer à des associations des documents détaillant ses moyens de lutte contre la haine en ligne. Un tribunal de Paris a ordonné le 6 juillet à Twitter de transmettre, dans un délai de deux mois, des informations sur les « moyens matériels et humains mis en œuvre » pour la modération des contenus haineux à six associations françaises anti-discriminations. L'Union des étudiants juifs de France (UEJF), J'accuse, SOS Racisme, SOS Homophobie, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) avaient assigné le réseau social en urgence, estimant que l'entreprise manquait à ses obligations de modération.