Télévisions
La présidente sortante du groupe audiovisuel public a été réélue pour cinq ans par le Conseil supérieur de l'audiovisuel le 22 juillet. Sept autres candidats étaient en lice.

C'est finalement Delphine Ernotte qui a été choisie par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour présider France Télévisions ces cinq prochaines années. La présidente sortante a été réélue le 22 juillet pour un nouveau mandat, à compter du 22 août. Première femme nommée à la tête de France Télévisions, pour succéder à Rémy Pflimlin en 2015, Delphine Ernotte est la première dirigeante du groupe à être reconduite pour un second mandat.

«Le Conseil a fait le choix de la poursuite des transformations engagées pour assurer, dans le dialogue, la concertation et le respect des équilibres budgétaires, l'adaptation de France Télévisions à un environnement en mutation rapide», indique le CSA dans un avis motivé publié le 22 juillet. «Il s'est également fondé sur les engagements pris en matière éditoriale pour élever la place de la création, développer l'offre culturelle et éducative, renouer les liens avec la jeunesse et assurer une information de référence», poursuit-il.

Bilan salué

Sept autres candidats avaient également été auditionnés les 20 et 21 juillet par le CSA : Christopher Baldelli, ancien patron de RTL, qui a également dirigé France 2, Serge Cimino et Michel Goldstein, tout deux journalistes à France Télévisions, Pierre-Etienne Pommier, conseiller numérique de La République en marche à l'Assemblée (LREM), Jean-Paul Philippot, patron du groupe audiovisuel belge RTBF, Serge Schick, ex-directeur de la stratégie de Radio France et Sandrine Roustan, passée par M6, France 4 et le groupe chinois Shanghai Media.

Le bilan de Delphine Ernotte avait été salué par le CSA en début d'année dans un rapport soulignant sa bonne gestion et l'amélioration des audiences de France 2 et France 3. Parmi ses réussites, le lancement de la chaîne d'informations Franceinfo, de plateformes numériques (Okoo, Lumni, france.tv, Slash) et bientôt Salto, le service de vidéos par abonnement détenu par France Télévisions, TF1 et M6. Elle a dû en revanche faire face à plusieurs mouvements de grève contre les coupes budgétaires, notamment contre un plan de suppression de 900 postes, toujours en cours, ainsi qu'à une polémique en début de mandat suscitée par ses propos contre les «hommes blancs de plus de 50 ans» à l'antenne.

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