Les investissements publicitaires devraient connaître une chute de 13% en 2020 dans l’Hexagone, selon le rapport de prospectives Magna Global (IPG Mediabrands) auquel Stratégies a eu accès. Ce scénario est le scénario optimiste, compte tenu d’une prévision du gouvernement français d’un PIB à -11%. «Cela suppose, bien entendu, que la crise sanitaire soit largement surmontée au 3ème trimestre, qu’aucune "deuxième vague" de contagion ne se produise», prévient l’institut d’Interpublic. Les médias linéaires (télévision, presse écrite, radio, publicité) seraient les plus touchés avec une baisse drastique de 22% des investissements, mais suivie d'un rebond en 2021 de 6,5%. Les médias numériques, eux, bénéficieront de la rapidité de la reprise, et devraient terminer en quasi-stabilité à -3% cette année (dont –5% pour le search, +7% pour le social, +75% pour la vidéo numérique, et –13% pour les bannières). Au niveau mondial, les recettes publicitaires des médias vont diminuer de 42 milliards de dollars cette année, passant de 582 milliards en 2019, à 540 cette année. Géographiquement, «l'Amérique du Nord devrait être plus stable, en partie grâce aux 5 milliards de dollars qui seront dépensés à l’occasion du cycle électoral de 2020», estime Magna. Parmi les pays les plus touchés, le rapport cite le Japon et l'Espagne à -14%, la France à -13 % et l'Italie à -15 %.
![Concernant les défis auxquels ils font face, les journalistes français priorisent le maintien de la crédibilité de leur média comme source d’information fiable et la lutte contre les « fake news ».](/sites/default/files/styles/article_teaser/public/media/images/swyp/LQ3465278C/nick-morrison-FHnnjk1Yj7Y-unsplash.jpg?h=79fc5caa&itok=zjtUpNii&m=1721720767)