Les perquisitions et saisies menées au domicile des journalistes, et dans les locaux de L’Équipe et du Point, dans le cadre de l'affaire Cofidis (2004), ont constitué une violation de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, selon un arrêt de chambre (non définitif) de la Cour européenne des droits de l'homme. A l'époque, les perquisitions avaient eu pour but de découvrir l'origine de fuites au sujet d'une enquête portant sur un éventuel dopage de coureurs cyclistes. Des saisies de matériel ainsi que la mise sous scellés de listings d'appels téléphoniques avaient eu lieu, mais les cinq journalistes furent finalement relaxés faute de preuves. Les juges ont estimé que les moyens mis en œuvre, «une ingérence dans la confidentialité des sources journalistiques», n'étaient pas proportionnés au but recherché.

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