Qu'ils soient en vacances ou au travail, les Français sont nombreux à écouter la radio durant la période estivale. L'été dernier, ils étaient 38,7 millions, soit seulement quatre millions de moins que durant l'année. Des auditeurs que les stations ne négligent pas, à commencer par les radios généralistes qui en profitent pour innover.
«La grille d'été, qui induit souvent une écoute différente, permet d'offrir aux auditeurs des variations radiophoniques originales pour accompagner la couverture de l'actualité qui reste toujours riche», explique Philippe Chaffanjon, directeur de France Info. Dans France Info y était, les auditeurs pourront par exemple revivre, chaque samedi, des événements qui se sont produits à une époque où la radio n'existait pas, comme la prise de la Bastille ou l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique. Façon reportage d'actualité.
Sexualité et anticipation
Les soirées de RTL en juillet seront, elles, consacrées à la sexualité. Dans On refait la chose, Michel Cymes et Véronique Mounier répondront aux questions des auditeurs sur l'infidélité, la masturbation ou encore le libertinage, des sujets qui seront également traités à travers l'intimité de personnalités historiques. Europe 1 va un peu plus loin avec Chaude est la nuit, une émission diffusée dans la nuit de samedi à dimanche durant laquelle une personnalité se prête au jeu de la lecture d'un texte érotique.
Sur France Inter, le début d'après-midi sera prospectif avec On verra ça demain, une émission d'anticipation dans laquelle Daniel Fiévet réfléchira à ce qui nous attend dans cinquante ans. Dans le passé ou l'avenir, chaudes ou froides, ces émissions promettent de renouveler l'ordinaire de la radio en été.
