Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé avait déclaré le 30 avril que le correspondant de France 24 en Colombie avait «vraisemblablement» été pris en otage par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), mais sans pouvoir l'affirmer avec une «certitude absolue». Roméo Langlois, en poste depuis une dizaine d'années en Colombie, suivait une brigade de militaires dans le cadre d'une opération antidrogue. Un accrochage avec les Farc a causé la mort de quatre militaires, et la disparition du journaliste qui, selon des témoignages, aurait été blessé au bras. France 24 a envoyé deux journalistes en Colombie afin de «recueillir des informations sur place».