Quel était l'objet de cette étude SPM marketing et publicité?
Jean-Paul Lubot. Elle avait deux objectifs: valoriser le média magazine, qui recouvre print et extensions numériques, et simplifier la relation commerciale. La presse magazine concerne 12 000 annonceurs, soit six fois plus que la télévision... Pour le SPM, il s'agit de démontrer l'efficacité du média. Nous avons un panel très important de 54 000 contacts, dans lequel tous les grands groupes sont représentés, avec douze régies participantes.
Quelles sont les conclusions de cette étude?
J.-P.L. Ce qui ressort très fortement, c'est que les valeurs positives des marques de presse magazine se transmettent à leurs sites. Celles-ci restent extrêmement référentes. Les sites qui dérivent du print voient d'ailleurs leur audience progresser davantage que les «pure players». Les lecteurs interrogés estiment que l'information la plus complète, la plus facile d'accès, la plus experte et la plus pertinente provient soit du print, soit des sites de marques de presse. Cela montre l'efficacité du modèle cognitif du bimédia print et Web. Sur l'aspect «rationnel», 57% des sondés estiment que le bimédia permet d'être mieux informé. Sur l'aspect «relationnel», 57% aussi jugent qu'il donne une bonne image de la marque. Enfin, sur l'aspect «comportemental», 46% pensent qu'il permet de mieux préparer et de réussir son acte d'achat. L'alliance des valeurs du print et des bénéfices du numérique permet d'avoir un effet maximal sur cible utile.
Quels sont les prochains chantiers du SPM marketing et publicité?
J.-P.L. Nous allons organiser un séminaire avec tous les patrons des régies des grands groupes, lancer un «Mag Guide» et aller à la rencontre des agences médias afin de leur présenter les valeurs de nos marques, au premier trimestre 2012.