Nicolas Beytout assume: il ne regrette pas d'avoir fêté au Fouquet's la victoire de Nicolas Sarkozy, en 2007. Pourtant, l'ancien PDG du groupe Les Echos, débarqué par son actionnaire LVMH en septembre au profit de Francis Morel, vit une fin de règne peu glorieuse. La Société des journalistes s'est opposée à ce qu'il devienne éditorialiste du quotidien et ambassadeur de la marque, estimant que cette décision «viole les deux textes fondateurs qui protègent l'indépendance des rédactions du groupe». Pour elle, «il n'est pas possible que Nicolas Beytout, dont l'engagement au côté de Nicolas Sarkozy est public, porte, dans et hors des publications, l'image des Echos». L'ex-patron refuse de dire s'il reste au sein du groupe.