«En 2012, nous devons être dans une démarche de recherche d'économies», a indiqué le 6 décembre Martin Ajdari, directeur général délégué à la gestion de France Télévisions. Il a notamment évoqué des «efforts à faire» dès janvier dans les négociations des programmes de flux (émissions de plateau, divertissements, magazines). Trois cabinets d'expertise comptable ont été mandatés pour procéder à des audits de la production. Concernant le coup de rabot de 15 millions d'euros sur le budget de France Télévisions à la suite d'un amendement de Gilles Carrez, rapporteur de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, il a ajouté que le groupe était en train de voir comment le «digérer», notamment en resserrant les coûts de diffusion. Aucun projet ne sera cependant arrêté dans les chantiers de développement (numérique, programmes régionaux, France 4, France O). Une étude est par ailleurs engagée sur la valorisation de Gulli et des discussions ont toujours cours avec Lagardère, actionnaire principal (66%), France Télévisions étant décidé à développer une chaîne jeunesse. Concernant le plan de départs volontaires annoncé en 2009 pour 900 postes, il pourrait finalement n'en toucher que 650 à sa clôture, fin 2012. Pour l'heure, 471 départs ont été enregistrés et 60 intentions ont été déclarées. Une «inflexion des effectifs» est annoncée à partir de 2013. Des négociations sont en cours entre la direction et les syndicats sur le temps de travail. Lire l'interview du DRH du groupe, Patrice Papet, dans Stratégies à paraître le 8 décembre).
