Xavier Niel, Rodolphe Belmer, Denis Olivennes, Rémy Pflimlin et Christopher Baldelli: voici, dans l'ordre, le «top 5» du classement des «30 hommes qui comptent en 2011» dans les médias que publie, pour la deuxième année, le mensuel GQ dans son numéro daté de mars. Une livraison qui fera sans doute son petit effet dans le Landerneau.
L'occasion aussi pour le magazine masculin de célébrer ses trois ans avec un clin d'œil adressé aux planètes médias et publicité où, à n'en pas douter, l'on recense pas mal de lecteurs de GQ. Trois ans après son lancement en France par Condé Nast, donc, le mensuel affiche, pour 2010, une diffusion de 86 084 exemplaires France payés, en progression de 20,5% sur un an, au terme d'une année offensive: refonte du site Internet en février (250 600 visiteurs uniques et 19 pages vues par chacun de ceux-ci), nouvelle maquette du magazine en mars, première campagne radio entre avril et juin, et, enfin, le lancement d'une application Iphone en novembre (quelque 70 000 téléchargements).
+ 22% pour les recettes publicitaires
Concernant la publicité, Louis Orlianges, éditeur de GQ et aussi éditeur de Condé Nast Digital depuis septembre dernier, confirme la sortie de crise, notamment pour la mode masculine et les parfums, mais souligne, pour s'en étonner, que l'hygiène-beauté ne décolle pas. En 2010, les recettes publicitaires du magazine ont augmenté de 22%.
Et, alors que le marché de la presse masculine est assez atone (L'Optimum, des éditions Jalou, affiche une DFP de 38 781 exemplaires en 2010, en baisse de 4,5%), il attend de pied ferme la reprise des hostilités: les éditions Amaury passent à l'offensive avec Sport & Style, le supplément de L'Équipe, et Laurent Blanc, patron d'Ideat, prépare un Monocle à la française, un bimestriel baptisé Good Life.
