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On attendait Google… et ce fut Microsoft ! L'accord signé la semaine dernière entre la Bibliothèque nationale de France et le géant américain des logiciels va permettre à 1,25 million de documents de Gallica.fr, le site de la BNF, d'être accessibles sur le moteur de recherche Bing à condition d'être libres de droits. Si un tel accord d'indexation reste de portée limitée, il a permis à Steve Ballmer, patron de Microsoft, de vanter une collaboration avec des partenaires français «dans le respect de leur identité». Une façon de marquer sa différence avec Google, souvent accusé de pillage par les journaux et qui a perdu à la fin 2009 son procès sur les droits d'auteurs intenté par des éditeurs de livres français.

Vidéo et musique classique

Pourtant, le leader des moteurs de recherche se montre de plus en plus soucieux de retisser des liens avec le monde intellectuel et culturel. En témoigne la création prochaine d'un «centre culturel européen» qui réunira au sein d'un même lieu à Paris – avec la régie commerciale et le futur centre de recherches – l'ensemble des effectifs de Google.

Le moteur de recherche réalise déjà, via sa filiale You Tube, une biennale de la vidéo qui permet à 20 créations d'être exposées dans les musées Guggenheim, ou des concerts d'un orchestre symphonique virtuel sur Internet. Objectif: montrer que les outils technologiques sont au service de la création culturelle. Et non qu'ils s'épanouissent au détriment de cette création, faute de contribution à sa production. Côté médias, une campagne «Regardez bien cet espace» est déclinée cette semaine en presse ou affichage pour vanter l'offre display de You Tube. Au passage, Google rappelle ainsi qu'il peut aussi avoir besoin des médias pour communiquer…

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