Dans un communiqué faisant suite aux déclarations de Nonce Paolini dans Les Echos (demande de TF1 de la suppression de la taxe France Télévisions), France Télévisions conteste l'augmentation du nombre de ses spots avant 20 heures. Selon le groupe, les recettes de parrainage ne sont en outre pas supérieures de 33% par rapport à 2008, puisqu'elles sont de 39,8 millions d'euros à la fin juin 2010 (16,8 millions d'euros après 20h) contre 72,6 millions d'euros en 2009 (29,8 millions d'euros après 20 h). Par ailleurs, l'horaire moyen de début des programmes en deuxième partie de soirée aurait avancé de plus de 20 minutes depuis 2008, «ce qui atteste la diminution de la présence publicitaire». Le nombre de «billboards» de parrainage est, pour sa part, resté «stable en soirée, voire en légère baisse». Quant à l'analyse des tarifs bruts concernant l'accusation de dumping, il révèle «certes un écart de 28% entre TF1 et France Télévisions». Mais cet écart doit être modulé, selon le groupe, par les conditions de passage du tarif brut au net: «Ainsi, le coût GRP net (coût d'un écran de 30' rapporté à son audience moyenne) moyen de France 2, France 3 et France 5, sur la cible de référence («ménagère de moins de 50 ans») a été légèrement supérieur à celui de TF1 au 1er semestre 2010 (de 2%) et très largement supérieur à celui de M6 (+ 30%).»