Parmi les trois trois plaintes examinées en ce moment par Bruxelles, l'une d'entre elles concerne la publicité en ligne. C'est en effet le portail Ciao, le comparateur de prix de Microsoft, qui est à l'origine d'une plainte pour abus de position dominante en raison des conditions contractuelles de Google dans la publicité en ligne. Les deux autres plaignants accusent le moteur de recherche d'abuser de sa position dominante sur des créneaux spécifiques, comme les questions judiciaires pour le site français ejustice.fr ou la comparaison de prix pour le britannique Foundem. La Commission européenne a indiqué mercredi 24 février avoir demandé des explications à Google dans le cadre de l'examen de ces trois plaintes. Mais elle "n'a pas ouvert d'enquête formelle pour l'instant", précise-t-elle. Le conseil juridique de Google, Julia Holtz, n'a pas manqué de souligner que Ciao se plaint seulement depuis son rachat par Microsoft en 2008, et que Foundem a des intérêts liés à Microsoft via le lobby ICOMP. Rappelons qu'en France, le gouvernement a saisi pour avis l'Autorité de la concurrence, à la suite du rapport Zelnik, pour déterminer si Google abuse de sa position dominante via l'examen du "fonctionnement de la concurrence dans le secteur de la publicité en ligne".