Pour émerger dans un secteur à la fois concurrentiel et sujet à controverse, la marque de paris sportifs a confié les codes de son univers digital à la jeune agence Joga. Le but : orchestrer une communication à contrepied.
En matière de paris sportifs, pas facile de s’imposer face aux Winamax, Betclic ou Unibet. C’est le défi qu’a décidé de relever PokerStars Sports, marque de jeux en ligne diversifiée dans le sport, en misant, après compétition orchestrée au premier trimestre avec quatre agences, sur une challengeuse : Joga, agence de publicité fondée en 2021 par trois anciens de La Chose. Bien qu’elle fasse partie d’un gros groupe spécialisé, Flutter, basé à Dublin, « PokerStars Sports a un enjeu d’émergence. Winamax, leader du secteur, a drivé les codes de la communication », dépeint Clément Audard, cofondateur de Joga. Sur le digital, l’agence a séduit avec une proposition à rebours des messages désormais habituels basés sur le divertissement, la constitution de communautés de fans, ou le gain comme levier de reconnaissance sociale. « Nous avons fait le pari de l’utilité », relève Olivier Lopez, autre fondateur de Joga. L’idée est d’apporter de la connaissance aux joueurs par des chiffres, statistiques et données étayées, pour les aider à mieux parier, sans pour autant abandonner l’aspect ludique : « On ne donne pas des statistiques froides, brutes. On veut allier l’utile à l’agréable », note Antoine Defaye, également cofondateur de Joga.
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Pour obtenir ces informations, Joga s’appuie sur un influenceur spécialisé disposant de sa base de données. Puis elle réceptionne, sélectionne et met en forme pour les réseaux sociaux de la marque, notamment Twitter, prioritaire. En parallèle, des activations seront déployées. Autant de réponses qui se disent en phase avec les récentes évolutions du cadre légal de l’activité. Et alors que l’inflation gronde, « nous évitons la surenchère : nous ne sommes pas dans l’incitation à parier mais aidons les gens à devenir de meilleurs parieurs en privilégiant passion et connaissance », défend Olivier Lopez.