La marque de prêt-à-porter pour adolescentes a orchestré sur ses réseaux sociaux sa renaissance et dévoile sa nouvelle identité, pas si nouvelle.

À la suite d’un post Instagram de la marque de prêt-à-porter française : « Don’t call me Jennyfer 2019-2024 » la rumeur a grossi, Jennyfer serait-elle sur le point de disparaître elle aussi ?

Son identité oui mais pas son fonds de commerce. Toujours sur Instagram, la marque a dévoilé sa nouvelle identité « NN », reprenant les deux « N » de Jennyfer, se débarrassant au passage du fameux « Don’t Call Me » intronisé en 2019 à la suite de la pandémie, pour revenir au basique Jennyfer. Cette nouvelle identité ainsi que leur nouvelle plateforme de marque, ont été pensées par l’agence Circus Advertising. « Ce double “N” central se transforme en un monogramme où les deux lettres se font face, comme dans un miroir. Le miroir de votre personnalité unique, votre audace, votre style, et chaque étape de votre évolution », explique le communiqué de presse. Autre évolution stratégique, la marque ne compte plus uniquement s’adresser aux 10-15 ans et élargit sa cible, allant de 10 à 25 ans. Un renouveau qui se manifeste déjà au travers d’une nouvelle collection mise en ligne sur le site de la marque.

Avec une communauté d’1,2 millions d’abonnés sur Instagram, la marque a privilégié une stratégie de communication 100 % digitale de manière à toucher sa génération cible. À l’image de Camaïeu, reprise par Celio, qui a annoncé sa nouvelle identité Be Camaïeu et sa réouverture dès la rentrée 2024 sur ses réseaux sociaux. « Pour repositionner efficacement notre marque dans l’esprit de notre audience, il était essentiel de créer un électrochoc. Cette campagne déroutante a parfaitement atteint cet objectif, suscitant une viralité sur les réseaux qui témoigne de son impact », explique Grégory Leperlier, directeur de la marque. Des visuels ainsi qu’une vidéo publicitaire ont été produits et seront dévoilés le 23 août sur les réseaux sociaux de la marque.

Pour rappel, en juin 2023, l’enseigne de mode était placée en redressement judiciaire avant d’annoncer un plan de continuation avec une nouvelle équipe dirigeante, Yann Pasco et Jean-Charles Gaume, épaulée par un nouvel actionnaire Shanghai Pure Fashion Garments Co Ltd. Une enveloppe de 15 millions d’euros avait été mise sur la table.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.

Lire aussi :