Depuis sa création en 2014, Lunii se donne pour objectif de continuer à faire rêver les enfants, tout en ayant à cœur de rester le plus durable et éco responsable possible.

Ça a commencé par une idée de Maëlle Chassard, qui pendant ses études de design, a pensé à un objet pour accompagner les enfants dans leur imaginaire. C’est comme cela que sont nés Lunii et le concept de Ma Fabrique à Histoires, permettant aux enfants d’écouter des histoires interactives sans écran. Au total, quatre entrepreneurs rejoignent l’aventure et souhaitent accroître son potentiel. De 2016 à 2018, la fabrication est basée en Chine avec une production en moyenne autour de 160 000 pièces. À ce moment-là, le jouet arrive dans le top des achats des Français(e) s.

« Nous avons fait le choix de rapatrier la fabrication à Bayonne, et depuis nous sommes labellisé origine France garantie [ndlr : pour avoir le label Made in France, il faut que 80 % de la valeur ajoutée soit Française]. Nous essayons au maximum de produire nos composants en France et serions ravis que des entreprises nous aident à le faire. Les seules choses que nous ne pouvons pas faire sont liées aux pièces électroniques », rapporte Igor Krinbarg, CEO et cofondateur de Lunii. La quête pour rendre Lunii plus responsable est alors lancée.

La réparabilité, une voie à explorer

La RSE est un point sur lequel l’entreprise française souhaite s’améliorer : elle fait partie du label Lucie 26000, qui accompagne les entreprises, les associations et les collectivités qui souhaitent intégrer les enjeux sociaux et environnementaux à leurs activités et contribuer aux objectifs de développement durable. « Chacun de nos pôles a des objectifs précis. Nous sommes signataires du Climate Act et avons pour objectif de décarboniser Lunii de 7 % tous les ans. Nous continuons de chercher des leviers pour nous améliorer comme faire en sorte que l’écran de Ma Fabrique à Histoire soit moins polluant, nous nous demandons constamment comment nous pouvons faire bouger les choses ».

Sur le fond, l’entreprise française s’attarde sur ses histoires en prêtant une attention sur la diversité et l’inclusion en développant des histoires « impactantes ». Aujourd’hui, 70 % des histoires sont faites en interne via leur maison d’édition intégrée, et les 30 % restantes avec des licences.

À leur début, le pourcentage de réparabilité était très faible, tandis qu’aujourd’hui les fabriques à histoires sont réparables à 99 %, de par le fait que les composants peuvent être interchangés. « Nous travaillons sur l’économie circulaire en renvoyant nos anciens modèles afin d’en créer des nouveaux. Depuis mi-avril, déjà près de 9000 personnes ont utilisé ce service », poursuit-il. La durée moyenne de la batterie d’une Fabrique à Histoire est d’environ quatre à cinq ans. Dès le premier septembre, Lunii proposera la vente de produits reconditionnés.

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