C’est une affaire dont on devrait beaucoup parler dans les semaines et les mois à venir. Le recours à des traitements interdits pour purifier les eaux minérales, reconnu lundi 29 janvier par le groupe Nestlé, concernerait environ un tiers des marques en France, rapportaient mardi le quotidien Le Monde et Radio France. « Les travaux ont permis de révéler que près de 30 % des désignations commerciales subissent des traitements non conformes », écrivent les deux médias, évoquant les « conclusions » d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), remis au gouvernement en juillet 2022. « La mission (de l'Igas) n'a pas de doute sur le fait que la proportion de 30 % (des dénominations commerciales concernées) sous-estime le phénomène et que l'ensemble des minéraliers soient concernés », est-il indiqué dans ce rapport, assurent Le Monde et Radio France.

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