Le gouvernement a soumis à Bruxelles un projet d'arrêté contraignant à horizon mars les supermarchés à expliciter davantage les cas de shrinkflation ou réduflation, soit quand les quantités d'un produit réduisent avec un prix inchangé voire plus élevé. L'objectif, avec cette mention obligatoire, est d'éviter de mauvaises surprises aux consommateurs à défaut de pouvoir faire baisser les prix. L'arrêté est soumis à Bruxelles pour vérifier la conformité avec une directive européenne de 2015 sur la transparence des règles techniques. La mesure s’applique aux denrées alimentaires et aux produits non-alimentaires pour une durée de trois mois à compter de la date de la mise en vente du produit dans sa quantité réduite. L’obligation pèse sur les distributeurs français pour la vente dans les magasins de plus de 400 m2 seulement, la vente en ligne n’étant pas concernée.