Après une édition 2020 annulée du fait de la pandémie, le Mondial de l'Auto revient Porte de Versailles du 17 au 23 octobre. Le rendez-vous des constructeurs automobiles entend s'écarter «des modèles traditionnels des salons internationaux dont les marques ne veulent plus», explique Frédéric Bedin, confondateur de Hopscotch Groupe, dans Stratégies. «L'édition 2022 rime avec un format moins coûteux, plus resserré et digitalisé», poursuit Frédéric Bedin : l'ouverture du salon est ainsi réduite à six jours contre onze lors de la précédente édition de 2018.
Ce salon devrait être celui de la montée en puissance de l'électrique, avec l'apparition de 17 nouvelles marques, notamment asiatiques, ou celle d'acteurs français comme Hopium et NamX, spécialisés dans la voiture à hydrogène. De nombreuses marques ont, en revanche, annoncé leur défection : c’est le cas des groupes Volkswagen (Audi, Seat, Porsche…), numéro 2 mondial, et BMW (Mini, Rolls-Royce). Côté français, si Renault (Dacia, Alpine) sera bien présent, Stellantis devrait n’exposer qu’une partie de ses marques (Peugeot, Citroën, Opel, Fiat, Chrysler…). Le pic de visites s’établissait à 1,4 millions de visiteurs entre 2000 et 2008. « Nous visons moins de la moitié, à un niveau équivalent à celui de la Foire de Paris », soit environ 500 000 visiteurs, concède Frédéric Bedin.
