Cela fait quasiment neuf ans que le comparateur d’assurances Les Furets, bien connu par ses personnages Hervé et François, existe. Et les deux petits furets n’ont jamais été visibles qu’en télévision, via des campagnes façonnées par VCCP London. Pas de digital, pas d’autres médias (hormis le SEA). « L’objectif consistait surtout à créer un capital sympathie et faire preuve d’humour pour dédramatiser un sujet compliqué pour les Français », raconte Julia Poublan, directrice marketing et communication de la marque depuis deux ans. Objectif atteint, avec aujourd’hui une notoriété assistée de 50 % en France. La marque, débarquée d’Angleterre en tant que déclinaison de Comparethemarket.com, a dû s’adapter. « En France, les reconductions tacites des contrats d’assurance font que les consommateurs n’ont pas l’habitude de comparer les offres », ajoute Julia Poublan. Mais les comportements changent. Depuis 2017, la marque s’est étendue, et compare désormais les offres de prêts immobiliers, de crédits, ou encore de gaz et d’électricité, pour appâter les Français friands de comparaison. Mais pour passer une étape supplémentaire, les furets et les 100 personnes de l’équipe en France ont lancé un appel d’offres pour sa communication, mené par le cabinet Pitchville. Après compétition entre Artefact, The Good Company, et l’agence Belle, c’est cette dernière qui a séduit les équipes des Furets. « Après la bataille de la notoriété, la question concerne désormais la bataille de l’usage. En proposant un nouveau dispositif de communication qui travaille davantage le milieu du parcours consommateur, nous allons avoir une logique davantage ROIste », explicite Solène Madec, CEO de l’agence. En travaillant avec l’agence media KR Wavemaker, qui fonctionnera main dans la main avec Belle, il faudra s’attacher autant au branding qu’à la performance, et enfin, se lancer sur le digital.
