Facebook prévoit d'embaucher 10 000 personnes d'ici cinq ans dans l'Union européenne pour travailler sur le métaverse, le monde parallèle numérique qui est le graal de Mark Zuckerberg, le fondateur et patron du géant américain des réseaux sociaux.
Lire aussi : Facebook dédie une équipe à la construction d'un métaverse
«Cet investissement est un vote de confiance dans la force de l'industrie technologique européenne et le potentiel des talents technologiques européens», ont indiqué dans un article de blog le Britannique Nick Clegg et l'Espagnol Javier Olivan, deux des plus hauts responsables du groupe, sans donner de détails sur la nature et la localisation des emplois.
Vers un monde augmenté ?
Le métaverse, contraction de méta-univers («metaverse» en anglais), est une sorte de doublure numérique du monde physique, accessible via internet. Grâce notamment à la réalité virtuelle et augmentée, il devrait permettre de démultiplier les interactions humaines, en les libérant des contraintes physiques, via internet.
Il pourrait par exemple offrir la possibilité de danser dans une boîte de nuit avec des personnes situées à des milliers de kilomètres, mais aussi d'acheter ou de vendre des biens ou services numériques, dont beaucoup restent encore à inventer.
L'annonce de Facebook survient dans un contexte tendu pour l'entreprise californienne, qui a besoin de redorer son blason alors qu'elle est régulièrement accusée d'ignorer les impacts sociaux négatifs de ses activités.
La dernière salve est venue début octobre de la lanceuse d'alerte Frances Haugen, une ancienne employée de Facebook, qui accuse le groupe américain de pousser les adolescents à utiliser toujours plus ses plateformes, au risque de provoquer une addiction.
Lire aussi : La seconde life des mondes virtuels