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L'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a déposé plainte le 11 octobre contre McDonald's car elle soupçonne fortement le géant de la restauration d'utiliser des enfants influenceurs sur les réseaux sociaux sans que ne soit fait mention de partenariats rémunérés. McDonald's s'en défend et dit ne « ne jamais réaliser aucun partenariat avec des mineurs âgés de 17 ans ou moins ».

L'association UFC-Que Choisir accuse McDonald's de recourir de manière illégale à des enfants influenceurs pour sa publicité, ce que le géant de la restauration rapide conteste. L'association de défense des consommateurs a annoncé mercredi 13 octobre avoir porté plainte lundi contre McDonald's France pour « pratiques commerciales trompeuses ». 

Dans sa plainte, L'UFC-Que Choisir relève le cas de jeunes influenceurs qui mettent en avant les produits McDonald's sur les réseaux sociaux, en citant directement la chaîne de restaurants, sans mentionner l'existence d'un partenariat commercial. « Or, dissimuler la nature publicitaire d'un message, laissant ainsi croire, à la communauté d'un influenceur, à un conseil désintéressé, est une pratique commerciale trompeuse sanctionnable », rappelle l'association dans un communiqué publié mercredi 13 octobre.

« La perfidie d'un tel manque de transparence s'accroît si la communauté ciblée est composée d'enfants, moins armés que les adultes face à des messages publicitaires cachés », estime l'UFC-Que Choisir.

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Pour McDonald's, il s'agit d'une « plainte abusive, à destination médiatique, qui ne reflète absolument pas la nature de [ses] pratiques », a-t-il déclaré dans une réaction transmise à l'AFP. Le groupe a indiqué qu'il réfléchissait à déposer une plainte « pour poursuite abusive ».

En avril dernier, McDonald's avait déjà assuré à l'association « ne jamais réaliser aucun partenariat avec des mineurs âgés de 17 ans ou moins, ou [avec] des parents mettant exclusivement en avant leurs enfants sur leur chaîne ». Le groupe dit avoir également « proposé à plusieurs reprises des échanges pour répondre à toutes les questions de l'association de consommateurs », sans succès.

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Sur le sujet des partenariats cachés sur les réseaux sociaux, une affaire similaire a valu à l'influenceuse et star de la télé-réalité Nabilla Benattia-Vergara une amende de 20 000 euros pour avoir fait la promotion de services boursiers sur Snapchat, sans mentionner qu'elle était rémunérée pour cela.

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