« Je soutiens Yuka face au lobby de la charcuterie industrielle » : tel est le nom du Leetchi mis en place par la cofondatrice de l’application, Julie Chapon, pour payer les procédures judiciaires. « Chaque procédure nous coûte plusieurs dizaines de milliers d’euros », écrit l’organisatrice de la cagnotte qui a déjà reçu des dons de plus de 18 000 participants et participantes.
Depuis le début de l’année, l’application, qui attribue des notes de qualité nutritionnelle aux produits alimentaires, multiplie les recours en justice, du fait des nitrites notées en rouge ou notés zéro sur Yuka présents dans de nombreux produits de charcuteries. Ces additifs jugés cancérigènes sont le cœur de cette bataille entre l’application et les industriels de la charcuterie qui réfutent la dangerosité de leurs produits.
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En mai le tribunal de commerce de Paris, et en septembre les tribunaux de commerce d’Aix-en-Provence et Brive ont condamné l’application à verser la somme totale de 95 000 euros à la Fédération des entreprises françaises de charcuterie traiteur (FICT), en accusant Yuka de « pratiques commerciales déloyales et trompeuses, et actes de dénigrements ». L’application compte sur ses 25 millions d’utilisateurs et utilisatrices revendiqués, pour récolter une somme suffisante qui permettra de couvrir les dépenses passés et futurs.
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