Ces dernières années, les moyens de paiement innovants se sont fortement développés. A lui seul, le paiement sans contact a été encore davantage facilité lorsque son plafond est passé de 20 à 50 euros pendant la crise sanitaire. Mais lorsque l'achat dépasse les 50 euros, le client doit encore taper son code. Une manipulation qui ne sera plus nécessaire pour les détenteurs de la nouvelle carte biométrique lancée par BNP Paribas, et qui est au coeur de la nouvelle campagne publicitaire de la marque, conçue avec son agence Publicis. Explications avec Bertrand Cizeau, directeur de la communication et directeur adjoint de l’engagement d’entreprise du groupe BNP Paribas.
Avec votre carte biométrique, vous parlez d’innovation. Pourquoi se tourner vers cette technologie aujourd’hui ?
Bertrand Cizeau : La banque au quotidien s’est digitalisée depuis plusieurs années avec de nombreux services qui répondent aux nouvelles attentes et aux nouveaux usages des clients. Ces derniers veulent de plus en plus de services à distance et d’autonomie pour leurs opérations courantes. Pour leurs projets de vie, le conseiller reste bien évidemment au cœur de la relation. La banque de détail en France de BNP Paribas compte 3,5 millions de clients digitaux, dont 54% de clients qui utilisent exclusivement le mobile. 65% de nos clients particuliers sont actifs sur nos interfaces digitales mobile et web et, à titre d’exemple, plus de 90% réalisent leurs virements en totale autonomie.
En parallèle, la sécurité figure parmi les exigences les plus fortes des clients envers leur banque. Et la carte biométrique apporte à la fois un service innovant qui facilite la vie du client et lui garantit cette sécurité. L’empreinte digitale du client est cryptée et stockée sur la carte. Il n’y a aucune transmission de données pendant la transaction, ni de base centralisée contenant les empreintes. C’est donc sécurisé et identifié.
Cela fait plus de deux ans que vous travaillez sur cette carte avec Thales. Quel impact la crise sanitaire a eu sur ce phénomène du sans contact ?
B.C. : Effectivement, cela fait plus de deux ans que notre collaboration avec Thales a débuté autour de cette carte et nos réflexions sur le sujet étaient antérieures à la crise sanitaire, mais cette dernière a fortement accéléré le mouvement. Les usages du sans contact se sont multipliés dans le contexte actuel. A titre d’illustration, ce moyen de paiement représentait, avant le Covid-19, moins de 40% des transactions. Aujourd’hui, plus d’un paiement sur deux est effectué en sans contact. Chez BNP Paribas, ces transactions ont même bondi de 83% entre 2019 et 2021.
Par ailleurs, au niveau national, le retrait d’espèces a baissé de 23% entre 2019 et 2020. Aujourd’hui, cette option biométrique est disponible pour tous nos clients pouvant disposer d’une carte Visa Premier et nous étudions actuellement la possibilité de l’étendre aux autres types de cartes.
Vous accompagnez ce lancement d'une campagne publicitaire, à l'antenne depuis le 27 septembre, dans laquelle vous faites un clin d’œil au film James Bond. Sur quoi avez-vous axé votre communication et pourquoi ?
B.C. : Nous avons un territoire publicitaire qui invite le spectateur dans une narration, nous souhaitons raconter des histoires au public qui leur permettent de sortir du quotidien et leur offrir un micro-moment de cinéma. C’est de cette manière que nous avons imaginé ce spot publicitaire, pour lequel nous avons utilisé les codes du cinéma, à la manière d'un James Bond. Sur le ton du second degré, le public peut y découvrir un lieu sécurisé, à la technologie futuriste, dans lequel un client prouve au commerçant qu’un paiement sans contact au-delà de 50 euros est possible. A travers ce spot, nous voulons souligner le caractère innovant de cette toute première carte biométrique dans le secteur bancaire.