Économie
Nouvelle étape dans la bataille qui oppose Veolia et Suez, le 17 janvier : le premier n'a pas, selon un communiqué, l'intention de céder les 30 % qu'il détient au capital du second, qui a annoncé pouvoir s'appuyer sur les fonds Ardian et GIP afin de trouver une issue au combat.

Veolia ne vendra pas les 29,9% qu'il détient au capital de Suez, a-t-il indiqué dimanche 17 janvier peu après que Suez a annoncé avoir obtenu le soutien des fonds Ardian et GIP pour éviter d'être racheté par Veolia.

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«Veolia rappelle ce soir que les 29,9% qu'il possède au capital de Suez ne sont pas et ne seront pas à vendre» et «tout projet qui impliquerait directement ou indirectement la cession par Veolia de sa participation au capital de Suez, ou d'autres cessions dénaturant le projet industriel que le groupe porte, est considéré comme hostile par Veolia», a déclaré le groupe dans un communiqué.

Suez avait indiqué un peu plus tôt avoir obtenu le soutien des fonds Ardian et GIP pour proposer «une solution amicale» à Veolia afin de trouver une issue à la guerre que les deux groupes se livrent depuis que Veolia a lancé l'été dernier son projet de rachat de Suez.

«La lettre d'intention» d'Ardian et GIP reçue par Suez «ouvre la voie à une solution globale avec diverses modalités d'exécution possibles, d'effet équivalent, y compris une offre d'achat des actions Suez par les investisseurs, au prix de 18 euros par action, coupon attaché», a indiqué Suez dans un communiqué. 18 euros, c'est le prix qu'a déboursé Veolia pour acquérir en octobre dernier les actions Suez à Engie.

Eternel rival

L'un des scénarios, issu de cette proposition, serait ainsi de racheter les actions acquises par Veolia. Après avoir annoncé fin août un accord avec Engie pour récupérer les 29,9% que détenait le groupe d'énergie dans Suez, Veolia est devenu début octobre le premier actionnaire de son éternel rival. Et il entend lancer une OPA sur les 70,1% du capital qui ne sont pas en sa possession. Mais Suez juge ce projet hostile et les deux groupes s'affrontaient depuis des mois, chacun campant sur ses positions.

Le constat est qu'il y avait «une forme d'enlisement, de blocage» et il est «de notre responsabilité d'essayer d'en sortir par le haut», a expliqué le directeur général de Suez, Bertrand Camus, dans un point téléphonique après l'annonce. Ce projet vise «à permettre une solution amicale et rapide à la situation créée par l'intention d'offre de Veolia», précise Suez, numéro deux français de la gestion de l'eau et des déchets. Une solution «dans l'intérêt de toutes les parties prenantes», car s'adressant «à tous les actionnaires» et avec «des modalités d'exécution rapides».

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Veolia ne vendra pas les 29,9% qu'il détient au

capital de Suez, a-t-il indiqué dimanche peu après que Suez a annoncé avoir

obtenu le soutien des fonds Ardian et GIP pour éviter d'être racheté par

Veolia.

   "Veolia rappelle ce soir que les 29,9% qu'il possède au capital de Suez ne

sont pas et ne seront pas à vendre" et "tout projet qui impliquerait

directement ou indirectement la cession par Veolia de sa participation au

capital de Suez, ou d'autres cessions dénaturant le projet industriel que le

groupe porte, est considéré comme hostile par Veolia", a déclaré le groupe

dans un communiqué.
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